Formation

Le CFA Jean Bosco poursuit son développement

Fruit du rapprochement entre deux CFA du Nord-Pas-de-Calais et Picardie, le CFA Jean Bosco, propose plus d’une centaine de cursus dans 13 domaines professionnels. Ceux-ci sont dispensés dans un réseau de 45 unités de formation par apprentissages (UFA) implantées sur l’ensemble des Hauts-de-France.

Les apprentis bénéficient de matériels de pointe pour leur formation (© Aletheia Press / DLP)
Les apprentis bénéficient de matériels de pointe pour leur formation (© Aletheia Press / DLP)

« Toutes nos UFA sont adossées à des lycées de l’enseignement catholique, ce qui permet un maillage fort du territoire puisque nous sommes présents sur l’ensemble des départements de la région Hauts-de-France », explique Jean-François Desbonnet, directeur régional du CFA Jean Bosco. Une base solide qui permet d’offrir des parcours complets du CAP à BAC +5. « Un jeune qui démarre en CAP ou en Bac Pro dans un établissement peut poursuivre vers un BTS ou une licence dans une autre UFA. Idem en cas de rupture de contrat, grâce à l’étendue de notre savoir-faire, nous pouvons trouver une solution sur-mesure. C’est un vrai atout qui sécurise les familles », ajoute-t-il. Une stratégie payante qui a notamment permis au CFA Jean Bosco de voir ses effectifs progresser, malgré la crise sanitaire. En septembre 2020, la structure comptait 2 890 apprentis, contre 2 000 l’année précédente.

Acteur du territoire

« Pour notre socle de base, nous partons des besoins exprimés par nos partenaires entreprises et branches professionnelles que l’on essaye de mettre en corrélation avec ceux des jeunes », détaille Jean-François Desbonnet. Une proximité avec les acteurs économiques locaux qui permet au CFA Jean Bosco de suivre avec attention les évolutions métiers. « Dans certaines filières comme l’hôtellerie / restauration ou l’automobile, certains de nos établissements sont reconnus comme CFA pilotes », souligne le directeur qui entretient également des liens étroits avec le conseil régional des Hauts-de-France. « Nous nous devons d’être très ouverts vers l’extérieur. Nous nous considérons d’ailleurs comme un élément à part entière du développement social et économique du territoire », poursuit Jean-François Desbonnet.

Miser sur l’excellence

Une vision à laquelle souscrit pleinement Pascal Lagache, directeur du lycée des métiers et Alexandre Delafont, responsable administratif de l’UFA de la Providence à Amiens. « Historiquement, le lycée des métiers de la Providence, créé en 1976, était reconnu pour son savoir-faire en électricité. Nous nous sommes adaptés à la demande des entreprises et nous avons fait évoluer nos formations », expliquent-ils de concert. Outre des compétences en numérique et en électrotechnique ainsi qu’un partenariat avec Ifria - formation de la filière agroalimentaire -, le lycée des métiers, associé au CFA Jean Bosco, propose un Bac pro technicien du froid et du conditionnement de l’air, deux BTS Fluides énergies domotique et un BTS Maintenance des systèmes. « Ce sont des métiers en tension pour lesquels on trouve peu de candidats. Actuellement plus de 200 postes sont à pourvoir dans les Hauts-de-France », note Alexandre Delafont.

Aujourd’hui, l’UFA de la Providence compte 78 apprentis et 35 formateurs, dont des professionnels et des intervenants de l’Esiee. À l’issue de leur parcours 75% des apprentis s’insèrent directement dans la vie active. Les autres poursuivent leurs cursus ou choisissent d’autres voies. « Il y a de gros besoins sur le bassin amiénois et nous recevons même des sollicitations de l’Île-de-France », pointe Pascal Lagache.