Le succès fulgurant pour l’Orange Bleue

 

Loïc Malassis, Vincent Cadoue et Pierre-Yves Quesnel peuvent avoir le sourire aux lèvres. Deux mois et demi après son ouverture, leur club de remise en forme ne désemplit pas : « On pensait que la fin de l’année serait plus calme, mais pas du tout, et puis en janvier, avec les bonnes résolutions, c’est le moment où il y a un pic d’inscriptions ! On ne pensait vraiment pas que ça marcherait aussi vite ! », explique Vincent Cadoue, co-gérant du club avec Loïc Malassis. C’est l’envie de monter leur propre structure qui a poussé les deux jeunes hommes à se lancer, et c’est ainsi que la franchise de l’Orange bleue à Amiens a été lancée.

Nouvelle Offre
Leader de la forme à petit prix (de 19,90 euros à 30 euros par mois), l’Orange bleue offre plusieurs services : cardio, sauna, cours collectifs (abdos fessiers, baila, training…) ou encore musculation. Une séance de découverte est proposée avant toute inscription définitive. Ouvert sans discontinuer de 9 heures 30 à 21 heures excepté le mercredi et le samedi, le club qui s’étend sur 830 m2 propose plus de cinquante heures de cours collectifs par semaine, une véritable prouesse.
Les trois professeurs diplômés d’état apportent un soin tout particulier au suivi de leurs adhérents : « Quand un nouvel adhérent arrive, on discute avec lui pour connaître ses envies et ses besoins. Si c’est pour perdre du poids par exemple, nous allons lui organiser un programme personnalisé. Au bout de huit semaines, nous faisons un bilan. Si l’objectif est atteint, on repart sur un nouveau programme. Sinon, on regarde pourquoi ça n’a pas fonctionné et on s’adapte », explique Loïc Malassis.
Quant au profil des sportifs, il est assez hétéroclite comme le confirme Loïc Malassis : « Ici nous avons tous types de personnes, de 15 à 70 ans ! Il n’y a pas que des pros de la muscu. On a des gens en surpoids ou qui n’ont jamais fait de sport, le club est vraiment ouvert à tous ».

Se développer
Avec la généralisation de la malbouffe et des déjeuners sur le pouce, l’air du temps est à la reprise en main et à la remise en forme, même si l’Hexagone semble légèrement à la traîne « Je crois que les gens ont pris conscience de l’importance de faire attention à leur corps. Même si la France est le mauvais élève de l’Europe au niveau de la présence des clubs de remise en forme, le secteur est en pleine croissance malgré la crise ».
Tout ceci contribue à la sérénité et à l’envie de développement des deux gérants, qui prévoient de s’agrandir et même de s’implanter ailleurs dans un avenir plus que proche : « D’ici 2013 nous pensons ouvrir un deuxième voire un troisième club. Notre structure actuelle peut accueillir 1 500 adhérents au maximum, vu que nous sommes déjà à plus de 600, il faudra forcément trouver une solution ! L’idée est de se développer à Amiens mais aussi ailleurs en Picardie, où il n’y a pas forcément de club ».