Les écuries de diamant : une passion devenue métier

Les écuries de diamant : une passion devenue métier

Fascinés par les chevaux depuis leur plus tendre enfance, Aurélie et Sébastien Daimé, les propriétaires des lieux, ont créé leur entreprise les Écuries de Diamant en septembre 2011. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un centre équestre, ouvert à tous, implanté dans le hameau de Bethancourt à Crecy-au-Mont (Aisne).

Aurélie Daimé a monté à cheval pour la première fois quand elle avait 5 ans. Et depuis, elle n’a cessé d’évoluer dans le monde équestre. Forte de plusieurs expériences professionnelles en tant que monitrice au sein de différents centres équestres, elle est titulaire en plus de son BTS action commerciale et sa licence commercialisation des produits équins, d’un brevet professionnel de la Jeunesse, éducation populaire et sport, mention équitation. « J’ai toujours voulu créer ma propre entreprise et partager ma passion pour les chevaux, se souvient-elle. En 2007, j’ai obtenu mon bac Conduite et gestion d’exploitation agricole (CGEA) et après quatre ans d’étude et de mise en place du projet, l’histoire des Écuries de Diamant a vu le jour. Nous avons toujours eu le souhait de concilier notre métier à notre passion, c’est la raison pour laquelle mon mari a opté pour une reconversion professionnelle et a obtenu son monitorat équitation en 2012. » Le choix du nom du club n’a pas été le fruit du hasard : il porte le nom du premier cheval d’Aurélie baptisé Diamant du val.

Des prestations variées

Professeurs d’équitation depuis plusieurs années, les deux cavaliers de compétition transmettent leur savoir-faire avec amour et patience. Que ce soit pour les enfants, les adultes, les débutants ou même les cavaliers, ils proposent des cours alliant plaisir et apprentissage. « Nous proposons des prestations variées allant de l’initiation à partir de 4 ans aux balades, en passant par la préparation des cavaliers aux compétitions, la pratique de la discipline de l’équifeel [ndlr, discipline qui consiste à mettre en avant la complicité et la communication entre le cavalier et sa monture] et l’éthologie, la pension de chevaux, la location d’un camion dédié aux transport de chevaux et la vente de poneys de race », explique la jeune femme.

Projets

Afin de se démarquer de la concurrence, les deux fondateurs viennent d’acquérir un simulateur équestre électromécanique. Ce dernier met les cavaliers en condition réelle tout en leur permettant d’améliorer leurs positions, de se préparer mentalement et physiquement et surtout d’exercer à volonté et en toute sécurité. Toujours en quête de nouveautés, Aurélie et Sébastien sont en train de développer leur activité dans le handisport. « Mon époux vient de valider son brevet fédéral d’encadrement Équi-handi », précise Aurélie Daimé qui envisage de construire un nouveau manège couvert, un club house et une salle pour le nouveau simulateur.