L’INCONTOURNABLE DÉVELOPPEMENT DURABLE

L’INCONTOURNABLE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Une trentaine d’élus et de représentants de la communauté d’agglomération de la baie de Somme ont participé à la rencontre “Élu(e)s et territoires en transitions économiques vers le développement durable”, à Abbeville.

Une soirée sur-mesure spécialement destinée aux élus de la baie de Somme a eu lieu à Garopôle, à Abbeville, sur le thème des “transitions économiques vers le développement durable”. La communauté d’agglomération de la baie de Somme, le centre ressource du développement durable et leurs partenaires ont sélectionné des sujets liés aux transitions économiques dans les territoires développés lors de tables rondes ou speed-meeting de 40 minutes.

RÉDUIRE LES DÉCHETS

Parmi ces sujets : “Comment mettre en place une monnaie locale complémentaire ?”, “Achats groupés, achats mutualisés : est-ce possible ?”, ou encore “Méthanisation, territoires et habitants : comment développer harmonieusement ces nouvelles filières au cœur de la transition énergétique ?”. Nicolas Dumont, président de la communauté d’agglomération de la baie de Somme, a rappelé qu’en 2010, les déchets ménagers ne faisaient qu’augmenter et que la collectivité devait y faire face. Des actions éco-exemplaires comme le “Zéro Phyto”, le “Stop Pub” ou la collecte de l’amiante ont donné des résultats significatifs. La baisse de collecte de déchets est de 10% dans l’ancien territoire de la communauté de communes de l’Abbevillois. Emmanuel Bertin, directeur du Centre ressource du développement durable, a souligné que nous étions « dans une période de transition qui doit s’accélérer, passer à la vitesse supérieure » et que le centre ressource était là pour aider les élus.

LA PISTE DES TRANSPORTS

La question “Comment créer une filière économique locale à partir de déchets ?” a été abordée. Laurent Pépin, de l’association Éco Synergies EIN a notamment évoqué l’exemple de six entreprises de la zone industrielle nord d’Amiens ayant des restaurants d’entreprises et cherchant à réduire le gaspillage alimentaire en tentant d’identifier les déchets pour trouver comment les réduire ou les valoriser : « Les repas non distribués pourraient être distribués à des associations mais se pose le problème de l’aspect réglementaire », a-t-il souligné. Frédéric Delohen, maire d’Hallencourt, a dessiné le projet de mettre en place une ligne de transport collectif permettant aux salariés de la Favi de se rendre à leur travail. Les parkings relai semblent eux sur de meilleurs rails. Celui de Saint-Valery-sur-Somme, qui vient d’ouvrir, fait le plein durant les week-ends. Enfin, le train apparaît comme une bonne alternative en cette période où les carburants n’ont jamais été aussi chers. Autant de pistes de réflexion…