Maraîchage, un espace test unique en Picardie

La chambre d’agriculture de la Somme lance, avec plusieurs de ses partenaires, une espace test en maraîchage. Un bon pour moyens pour les porteurs de projets agricoles de tester la faisabilité et la viabilité de leur activité dans un cadre sécurisé.

L'espace test s'étend sur 1,5 hectare, dans l'enceinte du lycée agricole du Paraclet, à Cottenchy.
L'espace test s'étend sur 1,5 hectare, dans l'enceinte du lycée agricole du Paraclet, à Cottenchy.
L'espace test s'étend sur 1,5 hectare, dans l'enceinte du lycée agricole du Paraclet, à Cottenchy.

L'espace test s'étend sur 1,5 hectare, dans l'enceinte du lycée agricole du Paraclet, à Cottenchy.

L’espace test – 1,5 hectare situé dans l’enceinte du lycée agricole du Paraclet à Cottenchy, près d’Amiens -, est né d’un constat : la demande des consommateurs en légumes de proximité et/ ou issus de circuits courts est de plus en plus forte. Pour la chambre d’agriculture de la Somme, « la production maraîchère pour ces circuits de proximité constitue un projet de vie nécessitant une forte implication et de multiples compétences comme les techniques de production, de commercialisation, de gestion d’entreprise et de marketing », assure Anne Catteau, chargée de mission à la chambre d’agriculture de la Somme et en charge du projet.

Devenir maraîcher ne s’improvisant donc pas, cet espace test permet aux candidats d’éprouver la viabilité de leur projet durant deux ans, sans création effective de l’activité, mais « avec une mise en situation grandeur réelle, dans une structure immatriculée qui héberge le porteur de projet », précise Anne Catteau. Ce dernier pourra notamment vérifier l’adéquation entre son projet, ses motivations, ses capacités personnelles et le territoire d’installation, mener une recherche foncière et le montage technico-économique et financier du dit projet.

Accompagnement Pour y parvenir, les futurs créateurs (deux à trois maximum) disposent de 2 500 m² de serres, avec des bureaux et la possibilité de stocker du petit matériel. Les couvés sont sous statut de Contrat d’appui au projet d’entreprise (Cape), douze mois renouvelables deux fois, ce qui leur permet de conserver leur statut antérieur, leurs revenus sociaux, une couverture sociale, une responsabilité civile professionnelles et une protection en cas de maladie professionnelle ou d’accident du travail. « Des conseillers spécialisés proposeront un accompagnement technique, la mise en relation avec un réseau de producteurs, des engagements de commercialisation et des réseaux de distribution », explique Anne Catteau. Avec en parallèle un accompagnement administratif et comptable, via des rendez-vous individuels.

Pour sélectionner les candidats, le comité professionnel s’attachera à plusieurs critères : la capacité professionnelle (posséder une formation agricole et/ ou avoir une expérience en agriculture/ maraîchage), technique (avec une estimation des besoins en surface, matériel et équipements et les productions envisagées) et financière.