Noyon, la secrétaire d’État au commerce visite les Boutiques à l’essai

Martine Pinville (à d.) est convaincue que les Boutiques à l’essai vont revitaliser les cœurs des villes.
Martine Pinville (à d.) est convaincue que les Boutiques à l’essai vont revitaliser les cœurs des villes.

Martine Pinville (à d.) est convaincue que les Boutiques à l’essai vont revitaliser les cœurs des villes.

La secrétaire d’État Martine Pinville est venue  rendre visite aux commerçants de la ville de Noyon et plus particulièrement aux porteurs de projets du concept “Ma boutique à l’essai”. L’occasion d’évoquer la revitalisation du commerce des centres -villes en France, un sujet sensible dans la ville de Calvin.

Cette visite de ce jeudi 20 octobre au centre-ville de Noyon venait symboliquement illustrer la remise, le jour même à Bercy, de la mission de l’Inspection générale des Finances et du Conseil général de l’environnement et du développement durable sur la revitalisation commerciale des centres-villes. Martine Pinville, secrétaire d’État chargée du Commerce, de l’artisanat, de la consommation et de l’économie sociale et solidaire a souligné que cette visite avait pour but de rencontrer les partenaires qui ont su trouver une politique innovante afin d’apporter des solutions pour les commerces de proximité sachant que la dévitalisation des centres-villes en France ne cessent de progresser depuis plusieurs années.
Un test d’un an Les porteurs de projets de “Ma boutique à l’essai” testent leur commerce durant six mois avec la possibilité de renouveler le bail une fois. Ils sont accompagnés de partenaires qui apportent leur soutien tout au long de cette période. Isabelle Ternisien une ex-secrétaire
médicale a ouvert sa boutique à l’essai de maroquinerie en décembre 2015. Elle a pu expliquer à la secrétaire d’État que ce concept lui avait permis de démarrer dans ce nouveau métier, puisque sans cette aide apportée, elle n’aurait jamais oser se lancer. « Je sais que ne je suis pas toute seule. Je suis soutenue par tous les partenaires de la fédération des Boutiques à l’essai et je profite d’un loyer aidé. Les commerçants m’ont très bien accueillie », souligne la nouvelle commerçante qui attend les fêtes de fin d’année afin de faire un bilan de son activité. Pour la boutique Mademoiselle Claire, magasin de prêt à porter moyenne gamme, la jeune commerçante a maintenant quitté le dispositif pour devenir commerçante indépendante. Elle a présenté son parcours professionnel à Martine Pinville, depuis sa carrière de juriste en région parisienne, à son retour à Noyon pour devenir commerçante. « Lorsque j’ai débuté avec Ma boutique à l’essai, j’ai vraiment voulu travailler comme si j’étais une commerçante comme les autres afin de ne pas avoir de surprise ensuite », souligne la jeune femme. Ce concept qui inspire maintenant de nombreuses villes est né à Noyon en 2014 suite à une demande de nombreuses collectivités. Depuis, 26 boutiques ont été dupliquées sur toute la France avec pour ambition en 2019 de compter une centaine de Boutiques à l’essai. À Noyon, le centre-ville a vu la réouverture de deux boutiques fermées depuis longtemps grâce à ce concept, avec l’arrivée de huit nouveaux commerces, comme l’explique Johann de Horde, qui tient un commerce de jouets en bois : « Lorsque j’ai vu que des boutiques s’ouvraient au centre-ville, cela m’a incité à ouvrir mon propre commerce. Depuis je suis devenu président des commerçants de Noyon. » L’après-midi même à Bercy, la secrétaire d’État Martine Pinville annonçait un plan de revitalisation des centresvilles avec à la clef une enveloppe d’un million d’euros. Cette aide financière sera distribuée en fonction de certains critères.