Picardie, région innovante

La Picardie a décroché deux prix lors du Congrès des régions qui s’est déroulé les 9 et 10 octobre, à Toulouse. La politique d’innovation régionale a été récompensée via la formation Praxibat Picardie et le centre européen de recherche Pivert.

La politique d’innovation de la Picardie a été doublement récompensée lors du Congrès des régions.
La politique d’innovation de la Picardie a été doublement récompensée lors du Congrès des régions.
La politique d’innovation de la Picardie a été doublement récompensée lors du Congrès des régions.

La politique d’innovation de la Picardie a été doublement récompensée lors du Congrès des régions.

Les Trophées de l’innovation ont été initiés en 2013 par Régions magazine, qui met en compétition les 22 régions du territoire, distinguées pour leurs meilleures réalisations en la matière. Le président du conseil régional de Picardie Claude Gewerc est donc revenu avec un Trophée dans chaque main : l’un pour Praxibat, dans la catégorie “Formation, éducation, emploi”, et le second pour Pivert dans la catégorie “Recherche, université, entreprises”.
Le dispositif Praxibat a été lancé en 2006 par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) Picardie, le rectorat et la région. Le réseau pédagogique et technique a pour vocation de dispenser une formation sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique du bâtiment, par le biais d’une plate-forme dédiée, animée par le Codem Picardie. Objectif : « Développer les compétences des jeunes, mais aussi des professionnels, dans les métiers dédiés aux énergies renouvelables et à la construction durable dans le bâtiment. » En 2013, les 17 établissements associés aux dispositifs ont formé 1 400 jeunes. Picardie innovations végétales enseignements et recherches technologiques (Pivert) a lui vu le jour en 2012 à Compiègne. Le premier centre européen à vocation mondiale de recherche, d’innovation, d’expérimentation dans la chimie du végétal à base de biomasse oléagineuse réunit plus de 150 chercheurs, ingénieurs et enseignants qui poursuivent un même but : travailler dans une logique « de valorisation de la plante entière, en produits chimiques renouvelables, destinés à de multiples applications », comme la cosmétique, la santé ou l’alimentation.