Pierre Gattaz : « Je veux avant tout des entreprises fortes »

Pour son premier dîner-débat de l’année, le Medef Oise a accueilli Pierre Gattaz, candidat à la présidence nationale du Medef pour le mandat 2013-2018. Il a présenté son programme, ses objectif, et a écouté les attentes des entrepreneurs isariens…

Pierre Gattaz (au centre) entouré de Jacques Vincent (président du Medef Oise) et Laurent Bataille (président de l’IUMM – union des industries et métiers de la métallurgie de l'Oise).
Pierre Gattaz (au centre) entouré de Jacques Vincent (président du Medef Oise) et Laurent Bataille (président de l’IUMM – union des industries et métiers de la métallurgie de l'Oise).

 

Pierre Gattaz (au centre) entouré de Jacques Vincent (président du Medef Oise) et Laurent Bataille (président de l’IUMM – union des industries et métiers de la métallurgie de l'Oise).

Pierre Gattaz (au centre) entouré de Jacques Vincent (président du Medef Oise) et Laurent Bataille (président de l’IUMM – union des industries et métiers de la métallurgie de l'Oise).

C’est devant plus de 100 personnes que Pierre Gattaz a exposé ce qu’il pense de l’entreprenariat : « La France ne peut vivre sans entreprise et toutes les énergies doivent être mobilisées pour trouver des solutions pour garder nos emplois en France : c’est la priorité ! » a-t-il déclaré.

Combat et rassemblement
Ce chef d’entreprise depuis vingt ans est également à la tête d’autres entités : président du directoire de Radiall depuis 1994, de la Fédération des industries électriques, électroniques et de communication (FIEEC) depuis 2007 et enfin président du Groupe des fédérations industrielles (GFI) depuis 2010. Son expérience et sa conviction et « la conscience aigüe de la situation d’urgence » le poussent à se présenter à la tête du Medef. Le programme de Pierre Gattaz, basé sur cinq axes, place les entreprises au coeur de l’économie française. Il veut des entreprises plus fortes et plus considérées par l’Etat pour qu’elles soient « le moteur de notre société et la solution à la majorité de nos problèmes ». Pour lui, l’Etat doit prendre une part active dans le développement des entreprises et aider les entrepreneurs financièrement, avec des réformes et une revalorisation des taxes, mais aussi en termes de stratégie. « Les entrepreneurs doivent apprendre à chasser en meute comme le font les Allemands. C’est en en étant capable de proposer des solutions clés en main de la mondialisation que nous serons encore là demain », assure Pierre Gattaz, qui pense que l’Etat se doit d’être à l’écoute de ses entrepreneurs et des problématiques de chaque territoire.
Ce chef d’entreprise surfe donc sur la modernité et sur le changement. S’il prenait la présidence du Medef, un des ses principaux objectifs serait d’attirer les femmes et les jeunes dans l’industrie et de changer, par la même occasion, l’image des entrepreneurs. « Il faut que nos concitoyens comprennent que les entrepreneurs sont des héros. […] L’entreprise c’est pour moi la plus belle des aventures humaines, celle qui permet à des hommes et des femmes, nos salariés, de s’épanouir, de se réaliser, de créer, de progresser », convainc-il.
Mais c’est véritablement la notion de “rassemblement” qui peut participer à la redynamisation de l’entreprenariat. Pierre Gattaz est catégorique : « Le monde patronal doit également mieux se coordonner, mieux se parler, mieux promouvoir ensemble les valeurs et les convictions qui l’animent. Nous avons devant nous des défis majeurs. Pour le relever, il nous faut jouer collectif ». Les élections du Medef ont lieu le 15 juillet et cinq candidats s’y présentent.