Sellerie Vertical Oxer : pour les cavaliers débutants et chevronnés

Amandine Moruzzi, cavalière passionnée, a ouvert la Sellerie Vertical Oxer à Beauvais. Une boutique qui vient combler un manque.

Sur 100 m², la Sellerie Vertical Oxer propose un large panel de références, des vêtements en passant par les équipements pour chevaux. (© Sellerie Vertical Oxer)
Sur 100 m², la Sellerie Vertical Oxer propose un large panel de références, des vêtements en passant par les équipements pour chevaux. (© Sellerie Vertical Oxer)

Au 5 boulevard Saint-Jean à Beauvais, a ouvert une boutique atypique. Depuis le 19 septembre, la Sellerie Vertical Oxer fait le bonheur des cavaliers de tout âge, novices comme expérimentés. Pour les conseiller, Amandine Moruzzi, bientôt trente ans, s’appuie sur une longue expérience. « Je suis cavalière depuis plus de 20 ans dans la région de Beauvais », explique-t-elle.

C’est pour combler un manque auquel elle était confrontée qu’elle a décidé d’ouvrir ce commerce. « Pour se fournir, mis à part une grande enseigne sportive dont des produits peuvent manquer dans le rayon équitation, il n’y avait pas d’alternative », remarque la jeune femme. Les cavaliers étaient obligés d’aller à Compiègne, voire Amiens ou de commander sur Internet.

Des produits innovants

Désormais, dans les 100 m² de la Sellerie Vertical Oxer, on trouve un large panel de références, pour toutes les bourses. « J’ai à cœur de m’adresser aux jeunes cavaliers qui débutent comme à des amateurs éclairés et des professionnels », souligne la jeune femme. Vêtements, chaussures, bottes, équipements de sécurité et équipements pour les chevaux… Amandine Moruzzi privilégie le « Made in France » et le côté innovant. « J’ai une forte appétence pour tout ce qui est technologique, je passe beaucoup de temps sur Internet à lire des revues spécialisées », explique la gérante.

C’est ce qui la conduite à proposer les casques Equitheme, équipés de la technologie Mips. « Ils contiennent une bande protectrice à l’intérieur qui va diminuer les frictions lors d’un choc et donc diminuer également les risques de traumatisme crânien » développe la gérante. Des marques étrangères peuvent être proposées en complément. « Nous n’avons pas à rougir de ce que nous faisons en France, mais il faut reconnaître que les bottes italiennes, par exemple, sont exceptionnelles. Je vends également les casques italiens Keps qui sont totalement personnalisables ».

Amandine Moruzzi pense également aux « accompagnants » qui ne pratiquent pas l’équitation. « J’ai plusieurs articles de maroquinerie, de jolies petites sneakers... Il arrive que des personnes qui ne connaissent pas le monde du cheval voient ma vitrine et entre pour acheter quelque chose », se réjouit-elle. Les premières semaines d’activités sont positives, la bouche à oreille fonctionne. La fréquentation est bonne avec une fidélisation rapide de certains clients. « Des échanges enrichissants s’instaurent avec les clients, nous échangeons nos astuces entre passionnés » complète la jeune femme qui a travaillé durant plusieurs années au sein d’un service SAV automobile.

Bientôt un coin dépôt-vente et le « clic and collect »

Tous les signaux sont donc au vert. De quoi booster la jeune femme qui prépare actuellement un coin dépôt-vente dans sa boutique. Une option qui devrait, notamment, séduire les parents de jeunes cavaliers dont les affaires sont devenues trop petites. « Les gens pourront déposer leurs objets, je m’occuperai des transactions sans prendre de commission, précise Amandine Moruzzi. Le fruit de la vente sera converti en bon d’achat à utiliser dans la boutique ».

Un site Internet est également en préparation, avec un catalogue et une description des produits vendus et une option « clic and collect ». « Aujourd’hui, je passe beaucoup de temps à répondre aux questions sur les réseaux sociaux et aux demandes de réservation, c’est chronophage », remarque la jeune femme qui travaille seule. Des options qui semblent indispensables quand on sait que près de 15 000 cavaliers sont licenciés.