France Relance

Six Projets alimentaires territoriaux supplémentaires dans les Hauts-de-France

Six nouveaux Projets alimentaires territoriaux (PAT) ont été sélectionnés dans les Hauts-de-France, dans le cadre du France Relance. Ce qui porte leur nombre à 18 sur le territoire régional.


(c)Adobestock
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Issus de la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, les PAT ont depuis 2014 pour ambition de relocaliser l’agriculture et l’alimentation et de développer une alimentation durable et de qualité, accessible à tous, en soutenant les circuits courts ou les produits locaux de qualité dans les cantines.

Quatre vingt six nouveaux lauréats de l’appel à projets national pour l’émergence de projets alimentaires - lancé par le ministère de l’Agriculture et de l’alimentation avec cette année une enveloppe de 110 millions d’euros du Plan de relance, dont 80 millions alloués au développement du réseau de PAT et 5 millions pour les Hauts-de-France -, ont été présentés courant août, dont six dans la région :

  • La communauté de communes Pévèle-Carembault (Nord) pour son projet de soutien aux initiatives sur l’éducation à l’alimentation, de lutte contre le gaspillage alimentaire et de recherche appliquée sur les pratiques innovantes en agroécologie.
  • La communauté de communes de Flandres intérieure (Nord) qui a comme objectif de fédérer l’ensemble des acteurs locaux grâce à une méthode novatrice reposant sur deux axes stratégiques : l’approvisionnement en produits locaux de qualité en restauration collective et la lutte contre le gaspillage alimentaire.
  • Le parc naturel de la baie de Somme qui s’est donné comme objectif prioritaire dans sa charte de favoriser la mise en marché des produits locaux responsables de la terre et de la mer et de répondre à l’enjeu d’une alimentation bas carbone.
  • Le pôle d’Équilibre territorial et rural de Ternois 7 vallées (Pas-de-Calais) qui souhaite co-construire un système alimentaire territorialisé et résilient pour l’accès à une alimentation locale de qualité permettant la création d’activité rémunératrice.
  • La communauté d’agglomération du Saint-Quentinois, qui, après la création d’un Réseau pour éviter le gaspillage alimentaire (Regal) poursuit sur sa lancée pour créer une approche transversale de l’alimentation dans ses dimensions environnementales, sociales et économiques.
  • La communauté de communes des Hauts-de-Flandres (Nord) qui va enclencher une dynamique participative avec tous les acteurs, après avoir mené une étude sur l’approvisionnement local pour la restauration collective et le développement des circuits-courts.