UniLaSalle : un bachelor alliant technologie et agronomie

Le 21 mai, Picardie la Gazette lance un supplément Agriculture de demain. Voici une série d'articles en avant-première mettant en avant les nombreuses initiatives des professionnels du secteur en faveur d'une agriculture résiliente.

Les nouvelles technologies et le numérique en agriculture bouleversent les savoirs et les compétences... C’est pour cette raison qu’UniLaSalle, l'école implantée à Beauvais, propose un bachelor AgriTec - Systèmes embarqués pour l'agronomie.

L'agriculture est une grande utilisatrice de nouvelles technologies. (c)Alteheia Press/B. Delabre
L'agriculture est une grande utilisatrice de nouvelles technologies. (c)Alteheia Press/B. Delabre

GPS, système d’autoguidage, drone, robotique, capteurs, modulation intra-parcellaire… les nouvelles technologies et le numérique sont au cœur des exploitations. Ces évolutions nécessitent des connaissances et un savoir-faire spécifiques pour les agriculteurs, comme pour les entreprises avec lesquelles ils travaillent. « Il faut comprendre les besoins des clients, proposer des solutions technologiques adaptées, les vendre, assurer le fonctionnement de ces machines… », énumère Nikita Fedotoff, responsable de formation chez UniLaSalle (Institut polytechnique d’enseignement supérieur).

À la pointe de l’agronomie

Face à la demande de la profession, UniLaSalle a ainsi lancé, il y a trois ans, son bachelor AgriTec- systèmes embarqués pour l'agronomie. Un diplôme équivalent à une licence et unique en France, qui mêle agronomie et technologie. Sur trois années, une quinzaine d’élèves par promotion alterne entre entreprise et école. Sur le campus de Beauvais, la biologie, l’électronique, les bases agricoles, l’économie sont, notamment, au programme, dans le but de former de futurs professionnels polyvalents.

Mais la pratique est également au cours de ce bachelor. « Nous avons aussi une semaine d’ateliers pour des matières spécifiques au lycée agricole de Savy-Berlette, dans le Pas-de-Calais », précise Nikita Fedotoff. De plus, 61 semaines se passent en entreprise, la seconde et la troisième année se déroulant en alternance, ce qui permet « aux étudiants de mener des projets », souligne Nikita Fedotoff. Un temps très formateur qui concernera même la première année à la rentrée prochaine.

L’alternance, un atout

Développement d‘équipements en machinisme, d’outils d’aides à la décision, d’applications pour les agriculteurs, déploiement du volet commercial, accompagnement des agriculteurs dans la transition écologique … sont autant de thématiques que les étudiants ont la possibilité d’explorer en entreprise. « L’alternance est un atout pour la formation. Les élèves gagnent en maturité. Ils ont conscience des enjeux professionnels », atteste la responsable de formation. Quant aux débouchés, ceux-ci sont vastes : commercial, ingénieur, conseiller… et d’autres métiers devraient apparaître dans les années avenir.

Côte recrutement, le bachelor est ouvert aux titulaires d’un bac technologique et général ou d’une licence, BTS. « On regarde beaucoup la motivation. Il faut que le jeune soit passionné et animé par ses missions. » L’équipe pédagogique d’UniLaSalle prépare déjà la prochaine rentrée. En effet, elle examine actuellement les dossiers de candidatures et reçoit les candidats en entretien de motivation pour sa prochaine promotion.