L’Oise privilégie les circuits courts et la diversification des cultures

Lors du Salon de l'agriculture, Nadège Lefebvre, présidente du Département de l’Oise, a pris la parole pour défendre les agriculteurs.

Nadège Lefebvre, présidente du Département de l’Oise, a pris la parole lors de l’inauguration du stand de la Région des Hauts-de-France. (© Aletheia Press / L.Péron)
Nadège Lefebvre, présidente du Département de l’Oise, a pris la parole lors de l’inauguration du stand de la Région des Hauts-de-France. (© Aletheia Press / L.Péron)

« Dans l’Oise, nous avons compris qu’avec le réchauffement climatique, les agriculteurs vont devoir adapter leurs pratiques. C’est pourquoi, nous avons mis en place des aides à la diversification agricole », lance Nadège Lefebvre, présidente du département de l’Oise, lors de l’inauguration du stand de la Région des Hauts-de-France, ce 28 février. De ce fait, sur le territoire isarien, des noyers sont en train d’être plantés, mais également des vignes. « Ce sont les premiers noyers de la Région des Hauts-de-France. Nous les plantons sur des terrains qui étaient jusqu’alors inexploités. Tout le monde est gagnant », insiste la Présidente du département, qui garde toujours un œil sur l’agriculture de son territoire.

« En 2019, les agriculteurs de l’Oise ont fait face à des feux de récolte marquants. Depuis cette date, nous les accompagnons en leur distribuant un kit, qui leur permet d’agir contre les flammes, en attendant que les pompiers interviennent à leur tour. »

Lors de cette soixantième édition du SIA, Nadège Lefebvre a quand même tenu à alerter l’État. « Le volet bio de la loi Egalim me contrarie. En effet, pour respecter cette loi, certains vont privilégier l’achat de produits bio qui peuvent venir du Costa Rica par exemple, plutôt que de favoriser les circuits courts. Il faut que la loi soit revue pour privilégier le local. On gagnera au niveau de l’empreinte carbone », conclut Nadège Lefebvre.